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Charles

Dans la version primitive des Serments de Strasbourg apparait le prénom Karlo/Karle, que dans ses récritures successives Brunot transformera en Charlon, Charles, Charle, pour ne retenir en définitive que le prénom Charles que nous connaissons actuellement. Brunot nous donne ainsi en raccourci l’histoire phonétique de ce prénom, auquel nous allons nous intéresser de manière plus détaillée sous l’angle de la phonétique historique.

Christian

Dans la version primitive des Serments de Strasbourg apparait l’adjectif christian, que dans ses récritures successives Brunot transformera en crestiien, chrestien, pour aboutir à la forme chrétien que nous connaissons actuellement. Brunot nous donne ainsi en raccourci l’histoire phonétique de cet adjectif, auquel nous allons nous intéresser de manière plus détaillée sous l’angle de la phonétique historique.

Lundi, mardi...

Le texte primitif des Serments de Strasbourg atteste une forme di (dist di in avant) à laquelle Brunot va substituer les formes jorn, puis jour.

Substitution légitime, la forme di n’ayant pas passé le cap du protofrançais – du moins comme forme autonome, puisqu’on la retrouve dans les actuels noms des jours de la semaine.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !

 

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L’utilisation du genre masculin dans les pages du présent site a pour simple but d’alléger le style. Elle ne marque aucune discrimination à l’égard des femmes.