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Morphologie verbale du français classique

L’amüissement des consonnes finales depuis le XIIIe siècle a engendré en moyen français de multiples hésitations sur la manière de transcrire les finales /e/ homophones pour l’infinitif, le participe et certaines formes du présent, voire les finales /i/, homophones pour l’infinitif, le participe et certains passés. La restitution au XVIIe siècle de la prononciation des consonnes finales visait prioritairement à désambiguïser la prononciation de ces formes verbales ; les graphies suivront, mais plus lentement : on hésite encore pour la 2e personne du pluriel entre une transcription –ez et une transcription –és, la seconde maintenant pour certains verbes l’homographie avec le participe masculin pluriel.

Les Académiciens de l’époque créent également l’opposition entre un participe présent invariable et un adjectif verbal variable, inconnue des états antérieurs du français, et cautionnent la différence fonctionnelle par des différences formelles – participe présent en –ant >< adjectif verbal en –ent – que rien dans les états antérieurs du français ne vient légitimer – les deux formes étaient à l’origine tout à fait polyvalentes et interchangeables.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !

 

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