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Morphologie nominale du français moderne

L’essentiel des caractéristiques de la morphologie nominale est acquis à la sortie de l’ancien français. Depuis cette époque, les choses n’évoluent que peu. Quelques faits peuvent être pointés au XXe siècle, dans le prolongement des constats qui ont été faits pour l’époque classique :

  • le pronom on s’utilise de manière extensive comme substitut du pronom nous ;
  • le pronom ça, considéré comme populaire au XVIIIe siècle, est désormais tout à fait banalisé et va jusqu’à pouvoir être utilisé avec un référent animé (« c’est jeune et ça sait pas »).

La forme féminine grand, seul vestige de la classe d’adjectifs indifférenciés en genre que l’on trouve dès le protofrançais, est cantonnée à quelques expressions figées, sanctionnées dans la graphie par le trait d’union, après avoir été longtemps dotées de l'apostrophe : grand-chose, grand-place, grand-peine.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !

 

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L’utilisation du genre masculin dans les pages du présent site a pour simple but d’alléger le style. Elle ne marque aucune discrimination à l’égard des femmes.