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La version primitive du texte

À la première lecture du texte primitif des serments de Strasbourg :

Le serment de Louis à Charles, version primitive
Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun saluament, d’ist di in auant, in quant Deus sauir et podir me dunat, si saluarai eo cist meon fradre Karlo et in aiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra saluar dift, in o quid il mi altresi fazet. Et ab Ludher nul plaid nunquam prindrai qui, meon uol, cist meon fradre Karle in damno sit.
Si Lodhuvigs sagrament, que son fradre Karlo jurat, conservat, et Karlus meo sendra de suo part non lo suon tanit, si io returnar non l’int pois, ne io ne neüls cui eo returnar int pois, in nulla aiudha contra Lodhuvig non li iu er.

on a souvent du mal à se convaincre que la langue qu’il illustre est du français.

Notre première tâche sera donc de montrer que c’est bien d’un texte en français qu’il s’agit. La démonstration se fera en deux temps : dans un premier temps, nous montrerons que la langue de ce texte n’est pas du latin ; dans un second, nous montrerons que la langue de ce texte, que Nithard dans son paratexte en latin désigne sous le nom de lingua romana, ne peut pas être une des langues filles du latin autre que le français.

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Distances d’avec le latin

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Distances d’avec les autres langues romanes

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Des formes nominales spécifiques

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Des formes verbales spécifiques

 

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !

 

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