Poursuivons notre examen de la définition de la francophonie et reprenons une fois encore la carte inspirée des données du MAEE :
La francophonie dans le monde selon le MAEE
Cette carte, outre qu’elle nous laisse entendre, par le code de couleurs adopté, que « langue maternelle » et « langue officielle » sont des usages incompatibles de la langue, ce qui – comme nous venons de le voir – ne correspond pas à la réalité des faits, nous donne une indication ambigüe en parlant de « langue officielle ou de communication » (zone colorée en vert sur la carte), ne nous permettant pas de déterminer d’emblée si les termes « langue officielle » et « langue de communication » entretiennent des rapports de reformulation synonymique ou d’exclusion. Aussi allons-nous nous examiner maintenant ce qu’il y a lieu d’entendre par « langue de communication », autrement dit par « langue véhiculaire ».
Nous examinerons la question de la langue de communication sous les angles suivants :
Qu’est-ce qu’une langue véhiculaire ? |
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Le cas du français |
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Le cas du latin |
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Quelques exemples extérieurs à la francophonie |
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La langue véhiculaire en bref |