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Une nouvelle diglossie transitoire

On suppose que jusqu’à la fin du IXe siècle une situation de diglossie francique – latin vulgaire s’est établie tant chez les Francs que chez certains Gallo-Romains, comme quelques siècles plus tôt une période de diglossie celto-latine a dû précéder l’assimilation des parlers celtiques.

Pour ceux des Gallo-Romains qui n’avaient pas encore totalement abandonné le celtique à l’époque franque (dans certaines régions de montagne), on peut encore supposer une situation peu durable de triglossie latin vulgaire – francique – celtique, qui se réduira au fil du temps en faveur du latin.

Insistons une fois encore sur le caractère conjectural de ces diglossies celtique – latin, latin – francique, ou de cette triglossie, des situations qui n’ont pas été constatées et dont nous n’avons pas de traces tangibles, mais dont l’hypothèse permet d’éclairer différentes caractéristiques de la langue française. C’est ainsi par l’hypothèse des différentes situations de diglossie qui se sont succédées sur une période de près de cinq siècles, que s’explique la rupture de la relative uniformité du monde linguistique latin (c’est-à-dire de la Romania) – ce qui n’a pas été sans conséquence par la suite, puisqu’il en est résulté les différentes langues romanes.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !

 

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