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1539-Dame Verolle (Jean Lemaire de Belges) (26-50)

(26)

Lhomme imprudent ne compte ung seul festu,

Et que pourtant de pecher ne se garde,

En la parfin la peine l’en retarde.

Si vault il mieulx tousjours tard que jamais.

Or ay je dit si me tais desormais.

Compte deuxiesme sur la naissance de Dame Verolle.

[Illustration]

I

L est assez commun en maintz propos

Comme jadis la cruelle Atropos,

Et Cupido firent par cas estrange

D’arc & de trousse ung merveilleux eschange,

Ainsi que tous aveuglez enyvrez :

Et comme ceulx qui ont este navrez

Depuis ce temps par Atropos la Parque

(27)

Encontre Amours ont leve forte marque :

Mesmes ung tas de chanus & viellars

On a veu estre amoureux & gaillars

Lors quilz avoient la mort entre les dens.

Cela nest riens quant aux griefz accidens

Qu’a procure Cupido jeune enfant :

Luy qui jadis estoit tant triumphant

Tous nobles cueurs faisans vivre & florir

Par ung seul traict les a faict puis mourir.

Et puis plus est que je declaire arriere,

De larc mortel gecté en la riviere

Par le conseil de sa mere Venus,

Mille malheurs meschans en sont venus

Desquelz font suy & ample tesmoignage

Goutte es tallons & bouttons au visaige,

Que lon acquiert & seulement pour boire

Ung peu en leaue trouble, obscure & noire.

De ce Venus grandement indignée

Comble de dueil, de desplaisir muée

Pour donner ordre en ce trouble malin,

Sen est allee au hault ciel cristalin,

Ou Jupiter de tous bien grant donneur,

Est tiumphant en gloire & en honneur.

Auquel ainsi de sa diserte langue

Voulut trousser humblement sa harangue.

(28)

VENUS A JUPITER.

[Illustration]

O 4Jupiter mon vray dieu & mon pere

D’ont la vertu tout regist & tempere,

Escoute moy si en quelque saison

Tu es flexible au moyen doraison.

Je te requiers en lermes orendroit

Ainsi que dieu me vouloit faire droit,

Et comme pere, ou gist vraye amytie

De moy ta fille avoir quelque pitie.

Je dis pitie, O pere treshumain,

Car si mon droit n’est porte de ta main,

Toute ma joye est nulle & esperdue

Et de mon filz la deite perdue.

Puis qu’oa ton œil toute chose est apperte,

Tu congnois bien le dommage & la perte,

(29)

Que jay receu avec mondit filz

Depuis le jour malheureux & presix,

Quil feit eschange ayant vin de trop potz,

De son bel arc ou celluy d’Atropos

Lors luy cuidant tirer ses traictz insignes

Bien empennez desplumes de mes cignes,

Dorez, plongez en celestes liqueurs

Pour inciter en amour tous bons cueurs,

Subitement, d’ont j’ay ung grief remort,

Il en a mis maintz a cruelle mort.

Je congnoissant par triste & clere preuve

Larc tout mortel le feis mettre en ung fleuve,

Duquel leaue vile, orde, empunaisie

Gaste l’Europe, Affricque, & toute Asie

Par maladie helas si generalle

Que presque cest macule originalle :

Secondement survenue au grant dam

De tous les filz yssus d’Eve & d’Adam.

A ce moyen mes armes & mon nom,

Et de mon filz le triumphant renom

Passant en bruyt celluy de tous les dieux,

A toutes gens est aussi odieux,

Que d’Atropos noire furent jadis

Les traictz meschans, malheureux et maulditz

En lieu desquelz, ainsi quil est notoire,

Jouyst de ceulx de mon filz plain de gloire :

Dont elle faict triumphe de tirer

Pour vieulx chanus en amours attirer.

(30)

Que je repute au jourdhuy ung venin

Grief & mortel au sexe femenin.

Toy o grant dieu qui metz tout en bonne ordre,

Ne seuffre plus ung si villain desordre,

Le sang t’y mœut, la raison t’y provocque :

Car tout bien faict doibt estre reciproque.

Ayde a mon filz lequel ores tayda

En tes amours, deDido & Leda.

A tout le moins que ton decret juste ysse

Pour a moy lasse & luy faire justice.

A tant fina ses dictz Venus venuste.

Et Jupiter dieu droicturier & juste,

Luy dist, ma fille m’amye on verra,

Et meurement ma court y pourvoyra.

Lors sans delay de ce print soing & cure

En commandant a son herault Mercure,

D’aller sommer Atropos palle & fade

Pour envoyer sufisant ambassade,

Qui se rendroit en la cite de Tours

Pour bien respondre aux crimes & faulxtours,

D’ont Cupido & Venus gente & belle

Avoient forme encontre elle ung libelle :

Venus aussi eut expres mandement

D’envoyer gens de bon entendement,

Pour declairer ses tresjustes demandes

Et requerir linterest & amendres.

Mil cinq cens vingt le premier de Septembre

Ces grans estatz, desquelz je vous remembre

(31)

Furent a Tours assignez, puis tenus.

Premierement de la part de Venus

y veis venir les Graces ou Karites

Dignes de los par vertueux meritez,

Qui toutes trois en triumphant arroy

Eurent logis ample a la Court le roy.

A pres leur train marchoit celluy d’Hebê,

Qui me vint dire, or si tu n’es Abbe,

Ou grant prelat ayant la teste raze

Je logeray au jourdhuy en ta case.

Je luy accorde, comme toute humblette

Son lict de camp feis mettre en ma chambrette,

De suyte aussi venir a chef de piece

Veis Volupte de Venus la niepce,

Qui feist dresser es prez de gloriette

Son pavillon pour estre pres & preste,

En ensuivant la charge assez patente

Dy faire tendre & parer la grant tente

Ou l’on debvoit demesler la querelle.

Puis de la part d’Atropos la cruelle

Vindrent aussi Furies infernalles,

Que lon logea en tenebreuses salles :

De lesnommer a present me deporte

Car leur baston est pendu a la porte.

Semblablement de mon œil la choisis

Tirant ung fil la Parque Lachesis,

D’ont la quenoille avoit Cloto sa seur :

Ces deux seurs cy nont logis seul ne seur,

(32)

Toutes maisons tousjours leur sont communes

Pour y haulser ou baisser les fortunes.

Le jour presix desja prealegué

Le grant herault Mercure delegué

Les assembla dedans la tente insigne

Toutes ensemble au son de sa bucine.

Chascune assise en son ordre & degré.

LorsVOlupte tant de son propre gré

Que du vouloir de Venus sa grant tante,

Dit son narre en la forme patente.

Voluptes a celle de la part d’Atropos.

[Illustration]

C

Ombien que soye amplement advertie

D’avoir affaire a gent moult pervertie,

Obtenebree en toute desraison,

(33)

Je pense auffort que le ray de raison

Luyra si cler a ma felicite,

Qu’on congnoistra leur grant perversite :

Et qu’on aura en fin honte & vergongne

De quereller une injuste besongne,

Et de vouloir par force retenir

Ce qu’a aultruy on scet appartenir.

Je parle a toy, ò Furie infernalle,

Orde Megere ayant charge totalle

Par Atropos comme la plus perverse

Pour soustenir injuste controverse,

Et pour donner par malice mauldicte

Couleur & fueille a querelle interdicte

Tu scez assez qu’a son grant vitupere

Elle retient l’arc de mon noble pere

Injustement contre tout civil droit,

Comme je vueil le prouver orendroit.

Le premier poinct, d’ont je te vueil poursuyvre

Est qu’ung enfant mineur d’ans fol ou yvre

Est plainement releve de legier,

De ce quil a peu vendre & estrangier.

Item depuis quon voit par apparence

Que une eschange a grosse difference,

Et que l’ung passe en tout lautre a preis juste,

Tel changement est faulx, vaint & injuste.

Item il fault, sans croire lecontraire,

Que eschange soit tout pur & voluntaire,

Franc, liberal, & quil soit presente

(34)

De l’ung a l’autre en franche voulente.

Or est cler & a chascun patent

QueCupido fut le pleige d’autant

Par Atropos, & tant presse de boire

Quil en perdit lesens & la memoire :

Mesmes alors que sans penser au cas

Eschange feist de son arc & carcas.

Lequel combien a cil de mort repugne

La preuve en est cy tresclere & commune,

Que dire puis sans faveur & envie,

Quilz sont praeilz ainsi que mort & vie :

Aussi ne fut oncques le vouloir tel

A Cupido de prendre larc mortel,

Pour delaisser a son desavantage

Le sien joyeux a la mort en hostage.

Pour ses raisons & aultres, que ne ditz,

Pour abbreger la somme de mes ditz,

Je quiers que l’arc d’Amour dieu des humains,

Des maintenant soit restably es mains

De moy sa fille illustre & delicate

En ce pour luy  establie advocate.

A tant fina Volupte le sien dire.

Alors Megere escumant par grant yre

De cueur felon & d’arrogance fiere,

Luy fist response en semblable maniere.

(35)

MEGERE A VOLUPTE

[Illustration]

J’avroye bien cause assez destre esbahie

O Volupte de sainct homme haye,

Venin d’honneur, de vertu la poyson

Davoir ouy ton frivole blason

Garny dinjure en extreme amertume

Contre tout droit, loy, statu & coustume,

Si ce n’estoit que je scay sans doubtance,

Qu’en toy ny a ne vertu ne constance :

Et que tu es une garse affaictée

Des continens hommes loing souhaitee

Mais pour venir au droit neud de la cause,

Et te respondre a chascun poinct & clause,

A ce premier, que diz estrangement

Lors que des arcs fut fait l’eschangement,

(36)

Cupido estre yvre & saoul a oultrance,

Je dis que vaine est telle remonstrance,

Et quon ne doibt par droit accepter mye :

Cil qui produit son crime est infamie.

Quant a cela que tu diz par despris

Que larc d’Amour est trop de plus hault preis,

Que cil de Mort, & de meilleure sorte,

Je le te nye, & au droit m’en raporte.

Et sil convient le prouver par tesmoings,

Jen produiray bien dix mille du moins.

Si larc de Mort est triste & douloureux,

Celluy d’Amour est grief & langoureux.

Lung fait acoup du monde trespasser,

Lautre en vivant de Mort les traictz passer

Presque en valeur ilz conviennent ensemble :

Mais pour en dire icy ce quil men semble,

Mieulx vault par Mort perdre acoup sa vigueur

Quen Amours vivre, & traisner grant langueur :

Cest ung proverbe en tous lieuxgeneral.

A ce que dis qu’onc ne fut lideral

Eschangement, ne franc, ne voluntaire,

Lexperience en fait foy du contraire,

Et qu’a eulx deux la chose soit plaisante.

Car on a veu en plaine assez patente

De l’arc mortel Cupido fort tirer

Pour jeunes gens dicelluy martirer,

Qui de leur vie ont faict puis cession :

Voulez vous plus ample possession ?

(37)

Preuve plus clere, ou tesmoing plus vallable ?

Je croy que non, parquoy garse muable

Ne farde plus ton babil, ton prescript

De la couleur de civil droit escript :

Par ce ne puis nullement me seduire.

Et d’autre part si l’en vouloit reduire

Larc Cupido a luy son maistre ancien,

Il conviendroit qu’Atropos eust lesien :

Lequel Venus de tout plaisir murtriere

A faict gecter en une aultre fondriere

Dung fleuve obscur duquel leaue toute immunde

A faict perir les deux pars de ce monde.

Or a este cest arc tant tracasse

Que presque il est tout brise & casse :

Parquoy nest point a present reevable.

Ce congnoissant ma maistresse notable

Ma donne charge, & plaine instruction ;

Sur le danger de ma destruction,

Ne consentir a autre accord final.

Dont jay jure Stix palus infirnal,

Qui est serment que ne vouldrois enfraindre,

Car tous les dieux se crois doibvent fort craindre.

Je nen dis plus, & finis pour cela,

Pourtant chascun se tienne a ce quil ha.

Ainsi fina Megere sa replicque,

Et Volupte formoit ja sa duplicque,

Si par mesdictz & tumultueux sons

N’eussent esmeu ensemble gros tensons.

(38)

Par divers jours ont vaque a laffaire

Sans quon peust rien accomplir ne parfaire,

Et tant croissoit tousjours leur different

Que long proces y estoit apparent,

Voire bien plus que moyen de concorde.

Mais Jupiter lequel hayoit discorde

Mesmes despuis qu’en vouloir odieux

Elle troubla le convive des dieux,

y envoya de rechief par grant cure

Son grant herault & truchement Mercure,

Et luy bailla deux arcs lors en sa main

D’ont l’ung estoit morte, & inhumain,

Lautre joyeux, & pour chagrin deffaire

Luy declara ce que avoit defaire

Pour tout conduire a bonne consequence.

A lors sen part le grant dieu d’eloquence,

En delaissant la region celeste :

Si vint descendre en roudeur non moleste

Dedans la tente ou estoit l’assemblee

Pour la pluspart discordante & troublee.

Mais aussi tost quil print son caducee

Toute discorde & rumeur fut cessee.

Car il ha bien le povoir icy bas

Pour amortir tous contens & debatz.

Ce faict ainsi bon silence obtenu,

Leur declaira ce formel contenu.

(39)

MERCURE

[Illustration]

Oyez vous tous assemblez ou nous sommes,

Jupiter roy tant des dieux que des hommes

Tresjuste & droit, lequel par sa prudence

Mect tout discord en bonne concordance,

Recongnoissant le bien de paix duysible,

Et le malheur de discorde invisible :

Voulant aussi de surport convenable

Pourveoir au faict de Venus l’amyable,

Ma cy transmis pour son intention

En ce cas mettre a execution.

Premierement, affin que ne forvoye

Tien Volupte vela l’arc quil t’envoye,

Que porteras a Venus ta grant mere

Qui jusque icy ha eu douleur amere :

(40)

Et de par moy luy feras assavoir

Quil a puissance & semblable povoir

Comme celluy d’ont Atropos la noire

Priva son filz Cupido apres boire :

Et quelle die a son filz & commande,

Sur le dangier d’encourir grosse amende

Quil ne soit plus de cerveau si legier

De le laisser, ou perdre, ou estrangier.

Semblablement entends a moy Megere

Voicy ung arc cruel & mortifere

D’ont Atropos plaine de venefice

Exercera son coustumier office.

Et si el veult de l’arc damours tirer

Pour vielles gens en amours attirer,

Tous cy presens & absens soient certains

Qu’a tous ceulx la qui en seront attains

Telle rigueur leur sera impartie

Quilz aymeront, mais sera sans partie.

Mesmes vieillars toussans, crachans, chanus

Ne seront point aux dames bien venus

Et silz le sont ce sera par l’adresse

Non point damours mais plustost de richesse.

Quant est de larc mortel, que fist doubter :

Pour le present je ny vois nil secours

Ceci dist commun quil fault qu’eaue ait son cours.

Et toutesfois le malheur assez ample

Des languissans est prouffitable exemple

(41)

Tant aux vivans comme a leurs successeurs

De nestre point de dangier agresseurs :

Ne de nager en suspecte rviere

A chaulde colle & deffault de lumiere.

Sur ce finis de ma charge le dict

Qu’observerez sans aucun contredit.

Son dict finy Mercure au ciel volla,

Puis ung chascun sans delay sen alla :

Et peu a peu diminua la presse.

Le soir venu Hebe ma belle hostesse

Pour entremectz de la collation

De ce me feist briefve narration

En la maniere & forme que le compte.

Parquoy supply que sil ya mescompte

Aucune offence ou soit basse ou soit haulte,

Qua elle seule on en donne la faulte :

Car autrement qui blasmer m’en vouldroit

Je monstreroys avoir cieir a bon droit.

(42)

Le triumphe verolique commence aMARCHER PAR ORDOnance du Ranc en ranc ainsi queverrez le tout bien enordre.

(43)

LE HERAULT

[Illustration]

Le herault.

De toutes pars amoureux malheureux,

Qui soubz l’espoir pretendu d’estre heureux

Avez usé des abus de jeunesse,

Venez tous veoir triumphe d’ont jeun’esse,

Du puy d’amours les faictz chevallereux.

Et ne vous chault despropos rigoureux,

Vous, qui aymant estes tant vigoureux,

Venez avant & prenez cy adresse

(44)

LE HERAULT

[Illustration]

De toutes pars

Sortez, saillez des limbes tenebreux,

Des fourneaulx, chaulx, & seplucres umbreux :

Ou pour suer de gris & verd on gresse

Tous verollez, se goutte ne vous presse :

Nudz & vestuz fault delaisser voz creux

De toutes pars

(45)

LE SEIGNEUR DE VERDURE

[Illustration]

Le seigneur de verdure

Pour le triumphe commencer,

Je suis le seigneur de verdure :

Des premiers me veulx advencer,

Car sans moy jeunesse ne dure.

Combien que la peine soit dure

Quant le puy d’amours est ouvert,

Soit en temps chault, ou de froidure

Jamais lon nu est prins sans verd.

(46)

MALHEUR

[Illustration]

Malheur.

La gorre de Rouen je trayne

Soubz le grant credo en attente :

Je suis malheur, qui pour estraine

La donne au fol qui trop con tente :

Et fault que de moy se contente,

Quand sante je mue en douleur :

Folz amoureux ayez entente.

Et vous gardez de tel malheur.

(47)

LA GORRE DE ROUEN

[Illustration]

La gorre de Rouen

Sur toutes villes de Renom,

Ou lon tient damour bonne guyse,

Midieux Rouen porte le nom,

De veroller marchandise.

La fine fleur de paillardise

On la doibt nommer meshouen

Au puy d’amours prens ma divise

Je suis la gorre de Rouen.

(48)

LES TABOURINS, ET FIFFRE

[Illustration]

Les Tabourins, & Fiffre.

Dessus le parchemyn pelu

Avons si bien tabourine,

Que de nous troys le plus goulu

De verolle est enfaryne.

Et nostre Fiffre a vrine

Contre ng mur, d’ont mal luy est pris :

Son gozier fut gargarine

Pour de mieulx fleuster avoir pris.

(49)

LE CAPITAINE

[Illustration]

Le cappitaine des gens de pied.

Ainsi que vaillant cappitaine

Tout prest au triumphe marcher,

Pour bien jouster a la quintaine

Lon me congnoist au desmarcher,

Par mal coucher, mal atoucher

Au puy d’amours prens mon usaige :

Quant l’effaict je vouldroys cacher,

Si le demonstre mon visaige.

(50)

LE PREMIER RANC

[Illustration]

Le premier ranc.

Pourroit on veoir meilleurs souldartz

Pour au puy damours honneur faire,

Que nous troys qui sommes sulz darcz

Pour tirer lamoureux affaire ?

Noz corps ne voullons contrefaire

A teste, bras, ou jambes pert :

C’est le bien quamour nous confere,

Quant lun y gaine, lautre y pert.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !

 

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