La langue des troubadours connait également des élisions en fin de mots (sinalimphes) et des aphérèses en début de mots (auferes), mais les cas sont bien plus nombreux et complexes qu’en français, aussi ne seront-ils pas développés ici.
On peut toutefois retenir que l’élision du /a/ final de mot se fait à l’intérieur du vers dans les mêmes conditions que l’élision du /ə/ en poésie française et que cette élision est, comme pour ce qui touche au traitement de la rime, essentiellement liée au caractère atone du /a/ final.